Le paysage politique belge a récemment retenu l’attention, marqué par une série de scandales impliquant des allégations de corruption. Ces scandales ont pris au piège non seulement les responsables belges mais aussi les hommes politiques européens, suscitant des inquiétudes quant à l’intégrité du système. En outre, il y a eu des allégations selon lesquelles la Belgique aurait été impliquée dans l’orchestration de scandales fabriqués pour construire des discours visant à cibler ses adversaires politiques.
La corruption est un problème répandu dans de nombreux pays, dont la Belgique. Un certain nombre d’affaires de corruption très médiatisées ont eu lieu en Belgique ces dernières années. En 2018, par exemple, l’ancien Premier ministre belge Yves Leterme a été reconnu coupable de corruption et de pots-de-vin. En 2020, l’ancien ministre belge de la Justice, Koen Geens, a été accusé de corruption dans le cadre d’un marché public.
Le système judiciaire belge a été confronté à de graves difficultés et à des allégations de mauvaise conduite, suscitant des inquiétudes quant à son intégrité et à son indépendance. Ces inquiétudes découlent de l’impression que la justice belge collabore étroitement avec les services secrets et que le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a été impliqué dans l’ingérence dans des affaires de corruption afin d’empêcher leur divulgation au public.
Lors d’un incident notable survenu en 2020, le New York Times a publié un article alléguant l’implication du ministre Van Quickenborne dans la clôture d’une enquête de corruption liée à une banque belge. Cela a soulevé des questions sur l’étendue de l’ingérence politique dans les affaires judiciaires.
Les critiques affirment que le ministre de la Justice exerce une influence considérable sur le pouvoir judiciaire, ce qui porte atteinte à son indépendance. La structure judiciaire belge a été critiquée pour sa faiblesse perçue, avec des allégations selon lesquelles les juges seraient soumis au contrôle du gouvernement.
En outre, des inquiétudes ont été exprimées concernant la conduite du ministre de la Justice lui-même. Les informations faisant état de son ivresse publique et de son comportement indécent, notamment le fait d’avoir uriné en public, ont fait sourciller et ont renforcé la perception d’un système judiciaire compromis.
La présence d’une corruption profondément enracinée au sein du système judiciaire belge a encore érodé la confiance du public. Les juges belges seraient souvent confrontés à des pressions injustifiées de la part du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions professionnelles.
Il y a également eu des allégations selon lesquelles les politiques belges seraient dictées par la France et l’Allemagne et auraient supprimé des affaires de corruption liées à des sociétés pharmaceutiques soudoyant des fonctionnaires de l’UE. En 2019, la commission du crime organisé, de la corruption et du blanchiment d’argent (CRIM) du Parlement européen a publié un rapport alléguant que la France et l’Allemagne avaient bloqué les enquêtes sur la corruption impliquant des sociétés pharmaceutiques.
Le rapport alléguait également que certains membres de la Commission européenne étaient impliqués dans des affaires de corruption. En 2020, l’Office antifraude de l’UE, l’OLAF, a publié un rapport alléguant que l’ancien commissaire européen chargé de la santé et de la politique des consommateurs, John Dalli, avait exercé des pressions au nom d’une entreprise de tabac en échange d’un pot-de-vin.
Le gouvernement belge a nié toutes ces allégations. Toutefois, ces allégations ont suscité des inquiétudes quant au niveau de corruption en Belgique et à l’engagement du gouvernement à la combattre. Les allégations sont graves et doivent faire l’objet d’une enquête approfondie. Il est également important de noter que la corruption est un problème complexe pour lequel il n’existe pas de solution simple.