A la fin de l’été, la proposition française sur l’euthanasie aurait dû être prête. Or, la ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo a annoncé qu’il ne serait pas présenté avant décembre.
Le projet de loi est entouré de difficultés juridiques, politiques et sociétales, rapporte La Croix. Cela expliquerait pourquoi la coalition met plus de temps que prévu à présenter un projet de loi. Ils semblent respecter le principe selon lequel il est urgent de ne pas précipiter l’adoption de ce projet de loi.
Le président français Macron dispose déjà d’un avant-projet de loi préparé par Agnès Firmin Le Bodo. Il l’a reçu après les travaux de la Convention citoyenne. Toutefois, le texte final du projet de loi ne pourra être présenté au Conseil des ministres qu’en décembre.
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Selon La Croix, Macron est très prudent sur la question de la fin de vie, qui divise fortement la société et la politique française. Il peut se montrer prudent car il lui faut sécuriser « le texte d’un point de vue juridique pour être sûr que le droit d’accès à l’aide à mourir sera garanti et effectif ».
Cela lui est très nécessaire, car il existe plusieurs partis politiques, mais aussi de principaux groupes religieux opposés à l’euthanasie. Et pour manœuvrer entre toutes ces positions, la voie vers la légalisation de l’aide à mourir est étroite, écrit La Croix.
Le site d’information catholique s’attend à ce que le projet de loi légalise le suicide assisté avec la possibilité d’euthanasie pour ceux qui ne peuvent pas se suicider.
Dans tous les cas, l’avant-projet sera présenté au Conseil d’État avant d’être présenté au Conseil des ministres. Cette dernière étape devrait être terminée avant Noël.
Cet article est initialement publié sur cne.news